Jeu légal en Suisse
Jouer au casino, poker et paris sportifs en ligne sur les sites de jeux d'argent autorisés par la Suisse
Déjà fortement impactés par l’arrêt de la majorité des compétitions sportives du fait de la crise sanitaire mondiale causée par la pandémie de Covid-19, les opérateurs de paris sportifs doivent faire face à un autre fléau et pas des moindres : l’offre illégale.
Le contexte actuel ne fait ni le bonheur des opérateurs de paris sportifs, ni celui des joueurs, à l’instar de Maxence Rigottier, dont une partie de ses revenus émane des paris sportifs depuis 2013. Le Français, qui prodigue des conseils sur les paris sportifs à des amateurs contre rémunération, a essayé de se rabattre sur le championnat de football biélorusse, mais il a vite déchanté, jusqu’à mettre les paris sur pause, comme 95% des gens selon ses estimations. Une mauvaise nouvelle pour le secteur, qui représenterait, selon la plateforme Statista, 30 à 40% du marché des jeux d’argent mondial, qui pèse environ 50 milliards de dollars, mais qui ne jouit pas pour autant d’une bonne réputation. A tel point qu’au Royaume-Uni, où les paris font partie intégrante de la culture sportive, le secteur a été exclu du plan d’aide britannique de sauvegarde de l’emploi, ce qui pourrait avoir de lourdes répercutions sur son réseau de 8.300 shops.
En Suisse, la Loterie Romande n’est pas confrontée au même problème, mais n’est pas pour autant épargnée par la crise. « Seuls 1.200 de nos 2.500 points de vente habituels restent ouverts, et nous ne réalisons actuellement que 40 à 50% de notre chiffre d’affaires usuel », a indiqué Jean-Luc Moner-Banet, directeur général de la Loterie Romande au Temps. Sur les paris sportifs, cette proportion n’est que de 5% environ, sachant que sa plateforme, Jouez Sport, ne propose plus que des paris sur les compétitions autorisées par la Commission inter cantonale des loteries et paris, à savoir les tournois de tennis qui n’ont pas encore été annulés et le championnat de football biélorusse. Pour mémoire, les paris sur les compétitions de jeux vidéo sont interdits dans le pays.
A l’étranger et notamment en Asie, le choix est plus vaste, et comprend notamment les compétitions d’e-Sport, qui ont vu leur offre s’étoffer avec le confinement. Ce qui n’est pas sans inquiéter les experts, à l’instar de Pim Verschuuren, doctorant à l’Institut des hautes études en administration publique de Lausanne, qui rappelle qu’aujourd’hui, « celui qui veut parier sur le football n’a guère que quatre championnats à choix : la Biélorussie, le Nicaragua, le Tadjikistan et le Burundi (…), des compétitions où la plupart des joueurs ne sont pas très bien payés, de rencontres qui réunissent quelques centaines de spectateurs, et qui peuvent faire tout à coup l’objet de paris se chiffrant en millions ». Selon lui, cette situation est « propice aux personnes mal intentionnées », sachant que « les footballeurs pourraient se laisser tenter par de l’argent proposer pour influencer le résultat », et que « le volume total des sommes misées rend la détection d’un pari suspect très délicate ». Le problème a d’ailleurs déjà été rencontré en Suède, lors d’un match amical entre des équipes de septième et huitième divisions, ouvert aux paris par 148 bookmakers dans le monde et pour lequel un joueur s’était fait approcher par des étrangers pour truquer la rencontre. En Ukraine, selon le site italien Agimeg, plusieurs millions d’euros auraient été misés sur les matchs d’un tournoi rassemblant quatre équipes de sixième division, mais qui n’aurait pas eu lieu. Une hérésie qui n’a pu être réalisée que « par des professionnels connaissant parfaitement le fonctionnement des bookmakers et ayant des contacts en Asie » selon Francesco Baranca, président de la Commission d’éthique de la fédération italienne.
Les bookmakers ne sont pas les seuls qui pourraient pâtir de la crise. En effet, le sport pourrait l’être aussi indirectement. Si au Royaume-Uni, la moitié des équipes de Premier League ont pour sponsor principal un opérateur de paris sportifs, en Suisse, le milieu associatif et sportif profitent des bénéfices de la Loterie Romande et de Swisslos. A lui seul, le sport romand perçoit quelque 50 millions de francs par an de la part de la Loterie Romande. Un montant important qui pourrait diminuer l’année prochaine, en fonction des résultats de l’Institution pour l’exercice 2020.
Source : Le Temps
16 novembre 2024 — Accrochée par la Serbie en fin de partie, la Suisse a entériné sa relégation en League B. Ce lundi 18 novembre, la Nati tentera de sortir la tête haute de cette Ligue des Nations. La mission des ...
13 octobre 2024 — Dos au mur après trois revers pour entamer son parcours en Ligue des Nations, la Suisse est méconnaissable depuis son bon Euro 2024 l’été dernier. Ce mardi 15 octobre, la Nati retrouvera le Dan...
7 octobre 2024 — À nouveau séduisante à l'Euro, la Suisse a en revanche totalement manqué son départ en Ligue des Nations. À l'heure de se rendre en Serbie dans le cadre de la 3e journée dans le groupe 4, la Nat...
6 septembre 2024 — Défaite d'entrée dans cette Ligue des Nations, la Suisse est déjà contrainte à l'exploit ce dimanche 8 septembre. Dans le cadre de la 2e journée, la Nati accueillera l'épouvantail du groupe 4 en ...
© 2024 JEU-LEGAL-SUISSE.CH - Tous droits réservés - Charte graphique Six Design
Mentions légales - Avertissement - Affiliation - Jeu responsable - Contact
Jouer comporte des risques: endettement, dépendance, isolement. Appelez le 0800 801 381 (appel gratuit).
Les jeux d'argent sont interdits aux mineurs.