Jeu légal en Suisse

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Jeu légal en Suisse: jouer au casino, poker et paris sportifs en ligne en Suisse

Les casinos suisses se mobilisent contre l’offre illégale

3 septembre 2020

Alors que chaque année, les joueurs suisses dépensent quelque 250 millions de francs sur les sites étrangers selon le cabinet PWC, les casinos suisses essaient de récupérer une partie de cette manne financière qui s’échappe depuis longtemps au profit des plateformes illégales.

Confrontée à une baisse de leurs revenus depuis quelques années, les casinos terrestres suisses cherchent à donner une nouvelle dynamique à leur activité. Dans ce cadre, certains, à l’instar du Casino du Lac à Meyrin, se lancent dans les jeux en ligne. Le casino du Groupe Partouche, qui a lancé le site Pasino.ch est le 5e établissement sur 21 à avoir obtenu une concession pour l’exploitation des jeux en ligne depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur les jeux d’argent le 1er janvier 2019. Malheureusement, obtenir le précieux sésame peut parfois relever du parcours de combattant, le processus étant long, complexe et coûteux. « Après avoir obtenu la décision de principe des actionnaires, il a fallu trouver le prestataire technique et négocier avec les fournisseurs de jeu. La certification ISO 27001 qui garantit la sécurité de l’information est requise, la plateforme doit être testée puis homologuée par des experts accrédités, qui vérifie la compliance avec la régulation suisse », a détaillé Fabrizio Barozzi, le directeur du Casino du Lac, dans les colonnes du site Bilan. Même son de cloche du côté de Swiss Casinos, l’un des premiers à s’être jeté à l’eau, ou du Casino de Lucerne, propriétaire de mycasino.ch, qui propose plus de 340 jeux en ligne.

Pour autant, le retour sur investissement n’est pas garanti. « On n’a aucune certitude aujourd’hui d’atteindre une rentabilité à long terme. Il faut notamment déterminer dans quelle mesure les joueurs en ligne constituent une population distincte des joueurs en physique », a d’ailleurs relevé Marc Friedrich, directeur de la Fédération suisse des casinos. Mais les casinotiers restent optimistes, à l’instar de Marc Baumann, directeur de Swiss Casinos : « En quatre mois d’ouverture en 2019, nous avons réalisé 6,4 millions de francs de produits du jeu, ce qui constitue un début encourageant. Sachant que la moitié est reversée à l’AVS, il faudrait 25 millions de produit annuel pour commencer à enregistrer un bénéfice. L’offre en ligne ne constituera certainement pas la poule aux œufs d’or, mais on peut espérer à terme une rentabilité raisonnable ». De son côté, la Commission fédérale des maisons de jeu soutient cette démarche. En un an, 217 sites illégaux ont été fermés, ce qui pourrait permettre de récupérer 150 millions d’euros par an.

Cette réaction des casinos terrestres intervient alors que ces derniers ont vu leur produit brut des jeux diminuer au cours des dernières années, passant de 1 milliard de francs en 2007 à moins de 700 millions dix ans plus tard avant de se stabiliser. Cette année, la fermeture des établissements pendant plusieurs semaines du fait de la pandémie de Covid-19 ne devrait pas jouer en la faveur des casinos, qui doivent également composer avec la concurrence frontalière et notamment des casinos français, qui bénéficie d’une « plus grande souplesse régulatoire » selon l’un des responsables du Casino de Divonne, la réglementation suisse étant l’une des plus sévères au monde.

Outre les jeux en ligne, les établissements terrestres cherchent également d’autres solutions pour rebondir : organisation de « gambling nights » pour Swiss Casinos, volonté d’attirer une clientèle plus jeune pour le casino de Meyrin…chacun essaie de tirer son épingle du jeu en se différentiant de la concurrence. Malgré tout, le bilan n’est pas si noir qu’il n’y paraît : « Les casinos suisses ne vont pas si mal que ça. C’est incroyable de constater que Montreux rapporte plus d’argent au groupe Barrière que le Casino de Paris ! En France, il y a plus de 200 casinos dont la moitié ne sont pas rentables, alors qu’en Suisse, on voit un bénéfice et il est transparent. L’obligation d’avoir des tables assure un certain standing. Le casino terrestre a un avenir car les joueurs cherchent toujours le contact humain », modère Jean-Marie Jordan, directeur de la Commission fédérale des maisons de jeu, toujours dans les colonnes de Bilan.

Source : Bilan.ch


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